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un dentier fait en vis de six centimètres et demi

28 novembre 2006

PLAIGNONS NOUS !!!

Ouaiiiiiis. Se plaindre.
On commence par un bon vieux : je ne suis pas heureuse les mecs.  Alors là, carrément pas.
Ouais j'aime mes études. Ouais j'aime mes amis. Ouais j'aime ma famille, la musique que je fais, mais bordel... c'est pas DU TOUT le quotidien que je veux !
Je m'agite pour un peu de reconnaissance (claaaasse, t'as fini tes études universitaires, gnagnagnagnagna)
Tout ça pour pouvoir se la peter entre deux virées alcooliques ?

Non mais vraiment? Ca ne me ressemble pas, et c'est tout à fait moi.
J'ai juste envie de partir, de faire de la musique, quelque chose de bien
J'ai envie qu'on m'aime aussi.
Pas juste qu'on me baise et qu'on soit sympa avec moi.

Pas un amour de merde comme les mille derniers ; un vrai qui te fais sentir aussi terrible qu'un dictateur.
Je veux qu'on m'admire ; pour ça, il faudrait déjà que je fasse quelque chose avec mes neurones.

Bon ok .
Tu veux qu'on t'aime ? => rends toi aimable. Ca suffit les airs de fille désintéressée, tu peux exiger. Ouais, ouais, faudra changer de mec pour ça, tu peux pas changer du tout au tout. Enfin, si, tu peux. Mais avec lui, ça risque d'être chaud boulette puisque tu le sais bien, il en est toujours amoureux. Puis même, à la moindre contrainte, c'est sûr que yen a une autre qui n'attend que ça, si ce n'est déjà pas lancé.
Conclusion, garde le comme ami parce qu'il est exceptionnel.
Mais la prochaine toi sera pour un autre. Ou pas, ça dépendra. Mais attends quelques temps avant de lui demander des comptes, attends un peu (pas mille ans hein ; juste le temps de t'être retrouvée)

Tu veux qu'on t'admire ? => rends toi digne d'intérêt. Ca suffit les "je sais pas ; euuuh chuis pas sûre mais ..."
Sois sûre de tout. Tu l'as déjà été, je vois pas pourquoi tu ne le serais plus.
Tiens toi au courant, remémore toi, réfléchis un peu ça ne coûte rien.

Sois drôle ; sois sûre de toi.
Théâtrise comme avant !
Tout de suite !

PUIS TU LES EMMERDES !
Réussis pour les faire chier, et barre toi, barre toi loin le prouver à tous les autres.
Compris ?

Compris.

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9 août 2006

J'ai froid et je n'en mène pas large dans ma chemise de nuit blanche

Je ne vais tout de même pas épiloguer sur mes croyances destinesques, qu'on se rassure, ou pas.
Parce que rien d'ici ne risque de dépasser un intérêt tout à fait relatif.

Juste une valeur quasi thérapeutique, ma pensine, je viens vider la corbeille de ma tête dans cet espace mi-public, mi-rien du tout.
Parlons dualité.

Je suis moi.
Jusque là tout va bien ; mais, j'ai deux façons de penser ...
La vraie, la pure, la brute, la violente ; et celle que j'utilise pour me complaire un maximum dans mon existence.

J'affine ma brutalité pour que les gens autour de moi n'en soient pas dérangés...

Ce n'est absolument pas la meilleure façon de s'épanouir, croyez-moi. Par exemple, là maintenant tout de suite à chaud, je crève d'amour pour un gars. (ou d'hystérie, ça reste à voir) Et plutôt que de lui dire, ce qui représenterait pour moi un égoïsme terrible : comme si j'exigeais quelque chose ! C'est vrai, c'est pas de sa faute, ça n'apporterai rien de plus à cette "relation", qu'un sentiment d'obligation envers moi (genre : ah merde, elle m'aime, ben j'ai plus qu'à l'aimer aussi tchiens)

Donc. Pour ne pas le brusquer, pour qu'il reste aussi décontracté, je décide de ne rien lui dire, et de faire celle que ça importe peu, la nonchalante, l'épicurienne que , au fond, je rêve d'être ... Et quand je suis avec lui, je la deviens! Puisque ça m'importe peu, puisque je n'ai pas de sentiments, je suis forte.
Voilà. c'est vraiment là que le bât blesse. Je ne suis pas aussi forte que je l'imagine/le veux. Ya des gens qui vivent très bien leur faiblesse, je le sais, j'en connais pleins. Mais je ne veux pas être comme eux.
Je préfère sinusoïder, même si j'ai des bas, vraiment très bas qui sont horribles, les hauts sont gigantesques ! Et je ne veux pas perdre ça. Enfin, en attendant, ok, je compromissionne ce gars. Je préfère le garder avec le sourire, et que des milliards de nains des cavernes barbares me lacèrent les entrailles avec des haches rouillées. C'est peut être un rien stupide, hein, je dis pas ... Mais tant pis.

9 août 2006

Et ton pot, c't'un Rémus ? Minga!


S'ajouta à ce mal-être injustifié, une honte pas mal stupide elle aussi.
Pourquoi ? Va savoir va, qu'est ce que tu veux que je te dises ?
C'est pas comme si ma copine mettait des buffalos qu'elle avait sûrement acheté chez Brantano, non, non, c'est pire fieu.

C'est pire dans le sens où, à la façon de Tomas, j'hésitais lors de la classification des sentiments quoi.
Hystérie ou amour ?
Parce que ya rien à faire, ça se ressemble vachement, et je ne te racontes même pas la taille de mes yeux lorsque j'ai lu ce passage de ce bouquin, fieu...
Il ne s'agissait même pas d'un hasard, non, non, c'était ... moi quoi !
Ya pas de hasard, et c'est pas la première fois que le destin se marre avec moi, stu.

C'est comme toutes les fois où j'ai perdu ma boucle d'oreille !
Je te jure, fieu, compte comme tu veux ...

La première que j'ai perdue, c'est Thaïti Bob qui m'a éléctro-choqué
La deuxième
  que j'ai perdue, c'est l'ersatz de Air qui m'a fait vibré l'oeil droit.
La
troisième  que j'ai perdue, c'était la fois où l'étoile est descendue caresser le petit animal.
La quatrième que j'ai perdue, c'est ce délicieux morceau de rêve poilu qui m'a pris par le coeur.

Alors franchement ! Je finis par faire des relations avec un peu tout, même si ça ne concerne que mon oreille droite.

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